Si le mariage est événement pour lequel on ne compte pas à la dépense, il en va tout autrement du divorce. Il faut dire que les deux actions ne se déroulent pas vraiment dans le même contexte. La joie et le bonheur invitent au partage jusqu’à la déraison quand le sentiment d’échec, voire la colère et le désespoir tendent à se vivre recroquevillé dans son coin. Pour autant, un divorce peut coûter extrêmement cher en plus de s’avérer aussi long que difficile à vivre.
Quelques astuces pour économiser sur son divorce
La principale raison qui fait du divorce un moment délicat à passer tient à la gestion difficile des émotions. Passé le choc de l’annonce ou du constat irrémédiable, beaucoup de choses s’amalgament dans le cerveau humain. Colère, injustice, trahison même sont des mots (et des maux) qui ressortent fréquemment. C’est pourtant dans ces toutes premières heures que se joue le coût d’un divorce. Partant du principe qu’il devrait nous être impossible de haïr une personne que l’on a tant aimé, il faut pouvoir éviter de dire les mots de trop, les mots qui dépassent la ligne jaune et font basculer la relation dans un rapport de force.
Qu’on se le dise, c’est ce rapport de force qui complique la procédure et la fait durer, aucune des deux parties ne désirant céder sur des points déterminants. Or, l’objectif de la séparation n’est certainement pas de rester lié le plus longtemps possible à l’autre… Surtout dans un contexte dur et d’autant plus difficile à gérer qu’il y a des enfants. Si vous voulez un bon conseil ; ne dites rien qui pourrait blesser l’autre dans les premiers moments de la séparation. Puis, prenez du recul sur la situation en général. Enfin, optez pour le divorce par consentement mutuel, voire pour le divorce en ligne.
Le divorce amiable ; simple et peu coûteux
Dès lors que les tensions sont apaisées, la discussion devient plus facile. Il faut alors résoudre les questions inhérentes au partage des biens et à la garde des enfants. Dans un climat serein, ces discussions avancent généralement assez vite et les deux futurs ex-époux y trouvent largement leur compte. Voilà pour la partie « personnelle ». Quant à la procédure, inutile de s’encombrer de la présence d’un juge quand tout le monde est d’accord sur le fond comme sur la forme. C’est le sens du divorce par consentement mutuel, ou divorce sans juge, qui parie sur l’entente cordiale pour aboutir à une séparation sans heurt, où chacun peut reprendre rapidement le court de sa vie sans vouer aucune haine à l’autre.
Dans le principe, un divorce par consentement mutuel n’implique que deux avocats et un notaire. Les deux premiers sont chargés d’écrire la convention de divorce que signeront les époux lors d’un rendez-vous physique obligatoire en présence de leurs avocats respectifs. Quant au notaire, il validera la convention sur la forme avant d’en faire un titre exécutoire. Dernièrement, le législateur a même permis aux couples sans enfants et sans dettes d’entamer cette procédure amiable en ligne, afin de gagner encore plus de temps et d’éviter de perdre encore plus d’argent.